Je m'appelle Jérôme et voici mon site ou sont exposées mes peintures, photos et autres créations... Bonne promenade...
Découvrez également mon blog!
Cela fait trois/quatre ans que j'expose sur mon blog peintures et photos que je réalise aléatoirement.
Au fil du temps, les articles s’entassent dans les archives et plus personne accède aux pages .Il était temps de vider le grenier!
Voila donc l'exposition permanente...
A présent sont regroupés sur une seule et même page (et dans l'ordre chronologique) les peintures sur cartons, toiles et planches de skate décorées...
C’est l’histoire de plusieurs rencontres.
D'abord celle avec le continent Africain.Cet immense territoire si vaste, si gigantesque qu’il vous ramène à l’état de fourmi.
Avant tout, il me faut remercier les personnes qui m’ont guidé le long de ce périple (maliens et français).Merci pour votre aide,votre hospitalité,vos conseils et votre amitié.Merci pour toute cette générosité.C’est un plaisir de se ressourcer dans un Pays de traditions orales, aux valeurs familiales fortes.
Le périple commença à Bamako (la capitale). Quatre jours plus tard, départ en bus pour la ville de Sévaré (situé au Nord-est). Le lendemain, visite de Djenné célèbre ville pour son ancienne mosquée. A bord d’un Taxi-brousse, je rencontre un Malien et un Irlandais. Ensemble nous passons dix jours à travers le pays Dogon afin d’y rencontrer des tribus qui persistent à vivre sur une montagne aussi belle que sauvage. C’est un moment fort du voyage cette rencontre avec ce peuple isolé, doté d’une culture originale et unique. Nous visitons les villages de Sangha, Ségou… Retour à Sévaré. Taxi-brousse jusqu’à Mopti.
Les paysages défilent. On se saoule d’espaces infinis, d’odeurs de marchés, de parfums, de rencontres parfois insolites. Le soir, on dort à la belle étoile. Le matin, on est réveillé par les ânes et les coqs. On est si bien… !
Nous allons à Koulikoro puis c’est le retour à Bamako. Il ne reste plus que quelques jours avant de reprendre l’avion. Ainsi s’achève ce voyage.
Il me faut parler de ce triste phénomène qu’est la pauvreté. Très visible dans les villes, elle est encore plus présente dans la capitale. Des quartiers surpeuplés n’ont pas d’eau, de nombreuses maladies apparaissent, des enfants sont abandonnés. On a beau s’être renseigné avant de partir c’est quand même un choc. Reste ce sourire accroché au visage de la population…une leçon de vie…
Je reviens sur Toulouse en Décembre. C’est l’hiver en France. Il pleut, tout est gris. Les gens sont habillés de ce même gris. Mais maintenant, il y a un nouveau rayon de soleil dans mon cœur.
Il s’appelle Mali.
La « street culture » (en français, culture de rue) selon Wikipédia (l’encyclopédie libre sur le Net) est une culture issue des grandes villes américaines, où les minorités (principalement afro-américaines) se retrouvent fréquemment dans les rues. Ses principaux éléments constitutifs sont : le skateboard, les musiques telles que le rap ou le hip-hop, et un style vestimentaire affirmé.
Voila une définition un peu trop rigide à mon goût. Demandez à un chien ce qu’est la Street Culture, il vous répondra que pour lui ce sont des odeurs, des bruits du quotidien, un alignement de réverbères ou un magnifique tas de poubelles…
Les yeux captent, le cerveau enregistre et la main retransmet cette vision urbaine selon un moyen artistique choisi.
L'art est partout dans la ville et s'impose dans des lieux inattendus
Quinze années de bitume ont laissées une solide culture skate!Les vieilles planches sont vite devenues un support pour peintures et collages.
C'est apparu un peu comme une...évidence...
